Le Chateau dans le Ciel est le 3e long métrage de Hayao Miyazaki, sorti en 1986 au Japon, mais arrivé en France qu’en 2006, grâce aux succès de Princesse Mononoké et du Voyage de Chihiro.

crédit affiche @Ghibli

Le Château dans le Ciel est le 1er film de Miyazaki que j’ai pu voir sur grand écran, en 2003 justement, grâce au programme de ma région « cinémioche » qui faisait une très belle sélection de films pour la jeunesse, et chaque film des studio Ghibli ont eu la chance d’y être diffusé lors de leur sortie différée en France. Il est un de mes Miyazaki préféré je pense pour cette raison, et pour l’univers mis en place.

Petit rappel de l’histoire :

Retenue prisonnière par des pirates dans un dirigeable, la jeune Sheeta saute dans le vide en tentant de leur échapper. Elle est sauvée in extremis par Pazu, un jeune pilote d’avion travaillant dans une cité minière. Les pirates leur donnent la chasse.
Au terme d’une course-poursuite, Sheeta se confie à Pazu, lui avouant qu’elle est la descendante des souverains de Laputa, la cité mythique située dans les airs. Elle est par conséquent la seule détentrice du secret de Laputa que le chef des armées, le cruel Muska, cherche à percer.

Ce qui m’avait émerveillé dans ce film, c’est l’univers qu’a crée Miyazaki, un coté steampunk (avec les trains, dirigeables, îles volantes) tout en étant ancré dans le réalisme (les mines, villes industrielles), et il crée, avec son coup de crayon magique un univers a la fois cohérent et merveilleux.

crédit @Ghibli / Buena Vista International France

Et cet univers ne serait pas aussi passionnant si l’on avait pas de si belles composition de la part de Joe Hisaishi, compositeur principal de Miyazaki. du thème principal, aux thèmes lors des scènes de combats, chaque mélodie crée nous emporte dans ce monde onirique.

Mais si les films du cinéastes sont si marquant, c’est aussi car ses œuvres ont plusieurs degrés de lectures.
D’un coté on va avoir une histoire qui plaira aux enfants comme j’étais à l’époque, avec de l’humour, du suspens, de l’action, et un coté magique. Mais avec le temps et les visionnages, on se rend compte que son film est ici pour délivrer un message, en plus d’être un très bon divertissement.

Tout comme Dans les Voyages de Gulliver (grande inspiration de Miyazaki pour la conception de ce film), Laputa est une île volante où l’intrusion de l’homme peut avoir des conséquence sur la nature.

On nous montre aussi que le progrès n’est pas quelque chose de mal, mais qu’il faut l’utiliser à bon escient, la technologie peut être présente, mais en remplacera jamais notre rapport avec la nature.    Ainsi à travers son film, Miyazaki nous fait passer un message écologique, pacifique, ou encore anti-militariste ; des thèmes tenant à coeur au cinéaste et que l’on retrouvera pendant toute sa carrière. Il nous fait également partager sa passion pour l’aviation, un autre de ses thèmes récurrent  (notamment dans Porco rosso, ou dans Le Vent se Lève).

crédit @ghibli / Buena Vista International France

Le Château dans le Ciel est pour moi une des plus belles œuvres de Miyazaki, j’ai toujours été passionné par le ciel, et avoir un film ayant comme élément clé une cité volante est quelque chose de vraiment magique, dont j’avais rêvé gamin en lisant du Jules Verne, ou les Voyages de Gulliver.

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