Le Château Ambulant est le 9e long métrage de Hayao Miyazaki, sorti en 2004 au japon, qui est une libre adaptation du roman Le Château de Hurle de Diana Wynne Jones, qui a reçu un très bon accueil public et critique, sans toutefois égaler le précédent record du voyage de Chihiro.
J’ai découvert ce film au cinéma, en 2005 lors de sa sortie cinéma, après avoir vu précédemment Le Voyage de Chihiro, Le Château dans le Ciel et Princesse Mononoke.

retour sur l’histoire :
La jeune Sophie, âgée de 18 ans, travaille sans relâche dans la boutique de chapelier que tenait son père avant de mourir. Lors de l’une de ses rares sorties en ville, elle fait la connaissance de Hauru le Magicien. Celui-ci est extrêmement séduisant, mais n’a pas beaucoup de caractère… Se méprenant sur leur relation, une sorcière jette un épouvantable sort sur Sophie et la transforme en vieille femme de 90 ans.
Accablée, Sophie s’enfuit et erre dans les terres désolées. Par hasard, elle pénètre dans le Château Ambulant de Hauru et, cachant sa véritable identité, s’y fait engager comme femme de ménage.
L’univers crée par Miyazaki est d’après moi plus original de ce qu’il a l’habitude de nous proposer. Exit les univers japonais, et vive la culture occidentale. en effet quoi de mieux pour adapter un roman anglais que de créer un univers plutôt occidental, avec des villes, lacs, et plaines.
Et c’est en grande partie le charme de ce film, qui parait pourtant aux abord plutôt classique, un dessin japonais d’un univers occidental, du design des personnages, des habits (gros travail de recherche dessus d’ailleurs).
Le scénario n’est pas en reste, d’un coté nous avons des thèmes plutôt classiques du cinéma de Miyazaki, mais c’est la 1ere fois que l’on retrouve une histoire d’amour assumée et comme moteur de l’histoire dans un de ses films. Un de ses inspirations pour faire le film a été aussi le théâtre, avec tout un jeu d’apparence mis en place, rien que le personnage principal, Sophie, qui se retrouve entre avoir 18 ans ou avoir 90 ans, et Hauru, jouant entre plusieurs identités, ce jeux des identité est montré également avec un jeu des costumes que font les personnages. Et c’est un des enjeux scénaristique des plus réussi dans ce film. Il est un des messages que fait passer Miyazaki, on ne connait pas une personne juste sur le paraitre, un message très bien montré ici.

La musique est aussi réussi comme a son habitude, composée par Joe Hisaishi, avec pour moi le meilleur thème principal composé pour un film de Miyazaki qui montre aussi très bien ce jeu occidental/oriental entre les thème majestueux du compositeur et valses.
Le second aspect original dans ce film, est la notion de conte omniprésente dans ce film. Miyazaki joue ici avec les différent codes du contes classique, tel qu’est a l’origine le roman. Il utilise la métaphore du faut énormément, de façon a bien entendu parler de la passion et de l’amour. En parlant d’amour, Miyazaki s’amuse a prendre ici toute les images au sens propre, comme le moment où la sorcière des landes vole le cœur du prince. Le personnage de Navet n’est pas non plus sans rappeler l’épouvantail du magicien d’Oz,et le nom de Prendragon est le même que celui du bon roi Arthur.
En conclusion, si Le Chateau Ambulant parait un film plutôt mineur de la filmographie de Miyazaki, il est en fait un de ses films les plus originaux, un conte européen vu par un japonnais, qui s’amuse avec ces codes dans son histoire et sa réalisation, une réussite!