The Nocebo Effect de Lorcan Finnegan

Après l’excellente surprise qu’était Vivarium, Lorcan Finnegan revient avec The Nocebo Effect, son dernier film, qui, s’il ne sortira pas en salle, est disponible le 8 mars 2023 en Direct to VOD et DVD/Blu-Ray grâce à l’éditeur/distributeur Joker Films, qui avait déjà travaillé sur le précédent film du réalisateur. Forcément, de notre côté, l’attente autour du film était assez grosse pour le coup. Du coup, que vaux The Nocebo Effet ?

The Nocebo Effect en deux mots (ou presque)

Une créatrice de mode est soudain frappée par une mystérieuse maladie qui déconcerte ses médecins et contrarie son mari. Mais l’arrivée d’une nurse philippine, adepte à la médecine locale traditionnelle, révèle la terrifiante origine du mal qui la frappe.

Le fantastique a toujours été un bon levier pour parler de sujets souvent politique. Après Vivarium, Lorcan Finnegan se veut proposer ici un film davantage tourné autour du fantastique horrifique pour parler d’un des sujets l’ayant récemment marqué. Ici, c’est très clairement l’exploitation industrielle qui est en cause.

Un sujet qui en soit est forcément intéressant à traiter et avec énormément de possibilité. Et pour le coup, le film débute bien, en posant une ambiance comme il faut, avec pour décor une maison que l’on aurait pu sortir d’un film d’horreur old school, tout comme la titraille du générique, qui nous transporte autant dans le cinéma horrifique des années 70.

Au niveau du cast, aucun soucis avec pour le coup du très bon jeu, qui aident à développer la tension présente pendant l’ensemble du film. Eva Green notamment incarne et tient le film de bout en bout.

Là où le bas blesse, c’est dans la longueur du film.

Car si l’aspect horrifique tend à se développer pour exploser en fin de film, les ficelles sont un peu trop grosses nous empêchant de véritablement vivre pleinement l’expérience du film, ou d’être tout simplement surpris par celui-ci. La faute à de trop nombreux flash-back qui dès les premiers instants nous font deviner la résolution du film.

Et c’est dommage car on prend au final pas mal de plaisir devant The Nocebo Effect, qui profite du talent de son réalisateur pour tout de même créer de très belles images.