Top 2020 Musique Danger Zone

2020 a été une année compliqué, unique et étrange pour tout. La musique fait partie des premiers sacrifiés, et si les tournées ont toutes été annulées ou reportées, nous avons tout de même eu des sorties d’albums marquantes. On vous fait notre top ! Et on vous a préparé bien entendu une petite playlist pour l’occasion !

Catégorie Gros son

Commençons avec notre première catégorie liée au gros son ! rock, metal et consors. Ici, la distorsion est présente ainsi que les riffs puissants.

David Bowie : live Ouvrez le chien

Débutons ce top avec David Bowie. Vous le savez, chez Danger Zone, nous sommes très très fan de l’artiste, au point de faire un magazine autour, BowieManiac. Que l’on soit clair, en terme de release posthumes, ce qui est fait autour de David Bowie est parfait. Entre de véritables nouveaux mixages d’album fait avec finesse et respect de l’œuvre, ou les sorties de concerts de différentes époques, on est franchement gâté.

Et du coup nous ne pouvons que mettre en avant la sortie du live Ouvrez le chien, issu de la tournée réalisée autour de 1.Outside qui est, selon l’auteur de ces mots, l’album le plus passionnant de David Bowie. Entre rock, industriel, et album concept, le live balance du très lourd avec notamment le retours de morceau très peu joué tel que Andy Warhol dans une version hallucinante.

Préparez vous d’ailleurs à 2021 avec de nombreux concerts de cette époque mi/fin 90s (DAVID BOWIE ‘BRILLIANT LIVE ADVENTURES’ (1995-1999) ) mais aussi la suite des grosses compilations avec notamment, celle autour de cette période passionnante.

Ascension de Regarde Les Hommes Tomber

Regarde les Hommes Tomber, c’est tout d’abord un premier contact au festival Motocultor de 2014, où on se prend une claque scénique énorme. Le groupe français de post-black nous avait fait une énorme impression. Ascension était une énorme attente de notre part.

Au final, Ascension démontre une véritable évolution du groupe musicalement, lorgnant encore plus qu’auparavant du côté du post plutôt que du black. 46 minutes qui nous hypnotise, nous ensorcèle et nous transporte. Bien entendu, on ne peut que vous inciter à aller voir la performance filmée pour le Hellfest qui est de plus, une énorme claque visuelle, et qui a été une inspiration pour nous.

Ultra mono de Idles

Après le post-black, le rock très énervé des gars de Idles. En terme de pur gros son anglais, Idles se place là, empruntant de nombreuses influences punk et new waves (genre celle de la fin des années 70 hein, Joy division toussa), afin de proposer encore une fois, un nouvel effort engagé, au doux nom de Ultra Mono.

Les riffs tapent, la production est impeccable, et pour qui aime se prendre des mandales dans la tronche, il y trouvera peut être un nouveau groupe du cœur, comme nous en somme. Originalité par rapport aux albums précédent, la présence un poil plus poussée de claviers et de sonorités électroniques, placée avec intelligence et cohérence.

Glory Glory Apathy Took Helm! de Vile Creature

Pour cloturer cette première catégorie, nous vous partageons notre très gros coup de coeur en matière de gros son avec le nouvel album signé Vile Creature. Ici, on lorgne en plein territoire sludge/Doom nous provenant de l’Ontario ! Un duo qui fout très clairement une baffe à un peu tout ce qui a pu sortir dans le genre cette année, avec une petite dimension prog supplémentaire que l’on a adoré ici.

Glory, Glory! Apathy Took Helm! est un album qui s’écoute dans son entièreté pour vraiment apprécier les montées en puissance, le choix de progression d’ambiance entre les morceaux. Nous vous invitons d’ailleurs à aller voir leur concert filmé (covid obligeant) qui est une petite merveille d’invention jusque dans son site web, vous demandant de participer à un petit jeu d’aventure textuel avant de rentrer dans la salle de concert, et de choisir votre place, allant du bar à derrière un mec plus grand que vous.

Catégorie Groove

Ici, on va parler groove, ce qui te fais bouger la tête, gigoter tes fesses, ou ce qui te donne envie d’avoir des moments intimes avec quelqu’un. On va parler ainsi de soul, de funk, mais aussi de blues ou de hip-hop !

Have Your Lost Your Mind Yet de Fantastic Negrito

Il y a deux ans, Please Don’t Be Dead nous avais mis une torgnole. Fantastic Negrito avait réussi à nous proposer une formule incroyablement bien composée entre blues, hip hop et funk à la Prince.

Aujourd’hui, c’est dans cette totale continuité que nous retrouvons le monsieur avec son album Have You Lost Your Mind, qui lorgne d’ailleurs davantage encore du côté de Prince. Le résultat est tout aussi bon, avec des grooves bien sentis et on prend vraiment plaisir à simplement lancer l’album et se laisser prendre par le flow et les rythmes entraînant. Ah, et l’album regorge aussi de solos pour le coup super inspirés !

Art Of Love (Live in LA) de Cory Henry & The Funk Apostles

Attention, gros groove en perspective ! Cory Henry, c’est d’abord pour nous une claque incommesurable dans le chapiteau de Marciac en 2018. Un concert renversant, faisant danser dès les premiers instants et durant quasiment 2h de set, en étant alors qu’en première partie de Marcus Miller.

Quel plaisir de retrouver enfin une release digne de ce nom d’un concert de cette tournée, permettant à tous de découvrir ces bêtes de scènes, le tout avec de nouveaux arrangements des différents morceaux, le tout ponctué de longues phases d’improvisations, nous plongeant au plein cœur du concert.

Quiconque écoutera cet album se trouvera transporté dans une vague de groove, de déhanché et de danse aussi sensuelle que la voix du monsieur.

Le monsieur à d’ailleurs sorti un nouvel album solo également cette année, que l’on vous conseille également, mais pas au même niveau que ce live.

Rock Botttom Rhapsody de Pokey Lafarge

Nous avions découvert Pokey Lafarge à l’occasion de son passage et de sa reprise de St Louis Blues pour le American Epic de Jack White. Après un bel album Manic Revelations, le chanteur américain est de retour avec une véritable pépite nommée Rock Bottom Rhapsody.

Dès les premières notes, on sent la bande, l’analogique de A à Z et on ne s’y trompe pas, cet album va sonner. Entre bluegrass, ballades, blues et country, c’est tout un panel de sonorités et mélodies prenantes qui nous enivre pour notre plaisir. Il y a très clairement du roots là dedans, le tout autour de la thématique évolutive de la relation amoureuse. Tout est composé, enregistré et mixé dans la dentelle.

Un véritable mini concept album, avec son ouverture et son Finale, qui nous emmène sur la route, et qui nous fait rêver de vivre une telle expérience humaine. On ne peut que vous inciter à écouter son album comme d’un tout, même, si, et c’est ce qui fait aussi sa force, c’est la capacité d’écouter les morceaux indépendamment.

The Call Within de Tigran Hamasyan

Si nous l’avions découvert sur la scène de la Maison de la Culture il y a maintenant 3 ans, Tigran Hamasyan a véritablement éclaté il y a peu. En effet, le pianiste arménien à eu le temps entre deux d’enchaîner les dates partout, et de sortir deux albums faisant suite au déjà bouleversant An Ancient Observer.

C’est d’ailleurs son dernier en date, The Call Within, que nous célébrons aujourd’hui. Un album d’une finesse incroyable, et d’un travail de composition et d’interprétation hallucinant. On se retrouve bien entendu ici en territoire jazz, alliant à la fois tradition et ultra modernité. On ressent d’ailleurs énormément les influences de musique de films, mais aussi des productions modernes, de par notamment cette utilisation cumulée de batterie traditionnelle et de boite à rythme.

Le travail mélodique est encore plus mis en avant, avec l’utilisation du sifflement dans cet album, réalisé avec une véritable finesse. Un album une nouvelle fois incontournable.

Mention honorable au Danger Zone Best Album Award

Fetch The Bolt de Fiona Apple

Il s’en est passé de très peu pour Fiona Apple de ressortir cette année avec le Danger Zone Best Album Awards. En effet, huit ans après son précédent album, la dame revient avec Fetch the Bolt, un album aussi détonnant qu’incroyable.

Les influences sont si nombreuses qu’il serait inutile de les citer ici, car Fiona Apple propose ici une musique si personnelle qu’elle pourrait avoir un propre style musical rien qu’à elle. Un album entièrement réalisé à la maison, avec des imperfections qui sont totalement utilisée et mis à profit ici. Rarement un album n’aura été d’ailleurs un si bel exutoire autant dans la dimension musicale que textuelle.

Vous pourriez vous sentir un peu repoussé par cet album qui semble au premier abord brut de décoffrage et c’est normal ! Fetch the Bolt fait partie de ces albums que nous apprécions véritablement au fil des écoutes, en prenant véritablement le temps de l’écouter de bout en bout, sans même rien faire d’autre, et se laisser porter par les mots, bruits de casseroles, de ces notes blues, et de ce cri de rage et d’espoir en même temps. Un très grand album qui, nous l’espérons, marquera le monde la pop.

Pour connaître notre Danger Zone Music Award 2020, nous vous invitons à aller voir l’article le dévoilant !

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