Julien Bitoun est de retour ! Et oui, difficile de se passer du gaillard ! A peine deux ans après son Chicken and Waffles, le voilà de retour avec un tout nouvel album et un tout nouveau projet. Ils sont là pour faire un maximum de bruit, veuillez accueillir Julien Bitoun and The Angels !
Julien Bitoun and The Angels, c’est Julien à la guitare/chant, Swanny à la Batterie et Paul à la basse. Un Power Trio tel que l’on en fait au final plus tant aujourd’hui. La volonté, proposer un premier album manifeste de leur influence et de leur musiques. On passe ainsi de la folk à la Johnny Cash au punk des Clash. Une chose est sure, avec ce Big White Moon, le trio montre leur talent et leur passion pour la musique qu’ils jouent.
Après un Hello There tout en douceur et le très folk Sorry Ella, le premier coup de pied dans la tronche arrive avec le riffesque Sorry Kids. En terme de sonorités de mélodie et de construction, on est très proche d’une des plus grosses influences du groupe, un certain Jack White. Une belle fuzz, de belles sonorités de cymbales, et un groove à la basse. La formule Julien Bitoun & The Angels montre tout son potentiel et son alchimie sur un titre de cet acabit.
En terme de mixage et de sonorité, tout fonctionne au poil. On sent un véritable soin effectué en terme de production pour proposer quelque chose aux sonorités vintage tout en gardant une production actuelle. Cela fait que malgré la variété de styles traités et d’influences, il y a une véritable unité sonore et une cohérence globale. Comme vous le voyez, nous avons en plus eu l’occasion de découvrir l’album de la plus belle des façons, en vinyle. Un vrai soin a été apporté d’ailleurs de ce côté là pour proposer, en plus d’un bel objet, un mastering vraiment digne du support, nous demandant de monter avec grand plaisir le volume pour profiter de l’album.
Avant de passer à la face B, on se plait à écouter l’excellent Big White Moon, avec sa mélodies proposant une rencontre entre les Beatles et Tom Petty. C’est l’occasion avec ce morceau de vous parler un peu du processus d’enregistrement de l’album. Si nous en parlerons très certainement plus en détails dans quelques semaines, à l’occasion d’une interview avec le groupe, la volonté, comme nous le disons, a été de proposer un album très organique, vintage, enregistré même « à l’ancienne ». Annoncé lors de la campagne de financement participatif sur la plateforme KissKissBankBank, la volonté a été d’enregistrer sur bande ! Le plus analogiquement possible donc. Des contraintes d’enregistrement supplémentaire, mais tout comme dans certains albums actuels (Wasting Lights des Foo Fighters en tête), cela donne une touche particulière, une sensation d’union entre les instruments, une concordance des éléments, un je-ne-sais-quoi de mojo en plus.
En plus de cela, la fine équipe joue sur du matériel qui sent également très bon le son chaleureux de tout les instants. Guitares de chez Girault guitare (notre luthier chouchou), ampli Kelt, Basse Telecaster, batterie Gretsch… Tout est fait pour que tout cela sonne le plus humainement possible. C’est aussi la force de l’enregistrement sur bande, ne pas laisser d’artifices supplémentaires interférer la performance pure. Retournons la galette maintenant !
La seconde face de cette grosse lune blanche débute par très certainement un de nos morceaux préférés de l’album, Mississippi. Un bel exemple qu’il suffit d’un bon riff pour faire un excellent morceau. C’est le cas ici, avec un groove immédiat qui se créé avec. Le dénominateur commun musical entre tout les morceaux est bien entendu le blues, et ce morceau en est la démonstration parfaite.
On ne voudrait pas vous révéler l’entièreté de l’album, mais sachez que l’ensemble de la galette est vraiment à tomber. Des sonorités de Are U In There, son solo de guitare incisif et ses chœurs, au très punk Your Word, au beatlesque Wanna Tell you avant la conclusion de I Guess, rien n’est à jeter dans ce premier album de Julien Bitoun & The Angels. La seule chose que l’on regrette, c’est que notre vinyle s’arrête beaucoup trop tôt. On en aurait repris pour des morceaux et des morceaux.
Mais bon, nous aurons l’occasion d’en profiter de nouveau très rapidement, et vous aussi ! Et oui, nous pouvons vous annoncer qu’à l’occasion de la sortie de l’album, nous vous proposons une couverture complète ! Cette chronique n’est en effet que le premier article d’un triptyque consacré à Julien Bitoun & The Angels. Danger Zone sera en effet présent à l’occasion de la release party de l’album au Piano Vache, à Paris ! L’occasion pour nous de vous proposer une interview du trio, et quelques impressions du concert.
Nos coups de cœurs de l’album :
Sorry Kids
Big White Moon
Mississippi
Your Word
Julien Bitoun dans sa nouvelle formation cosignée The Angels propose un premier album, Big White Moon, très convaincant. Un album de blues-rock varié, plaisant à écouté de bout en bout, mixé avec brio et proposé avec un véritable master vinyle pensé de A à Z. Un vrai plaisir que l’on à hâte de découvrir maintenant sur scène !

Big White Moon – Julien Bitoun & The Angels
- Julien Bitoun : Chant, guitare
- Swanny Erzingue : Batterie
- Paul Iron : Basse, chant
- Photos et visuel : Stella K
- Logo : Alice Lang
- Ingénieur Son : Arnaud Bascunana
- Mixage : Julien Creus
- Mastering : Mika Rangeard