Les duos dans la musique ont toujours eu quelque chose de passionnant avec une vision brute de la musique. De Sonic Youth aux Kills, en passant par les White Stripes, il y a une énergie vraiment particulière a chaque nouvel essai. Aujourd’hui, nous allons parler d’un nouveau duo, The Soft Cavalry, et de leur premier album éponyme.
The Soft Cavalry est un duo composé du couple Steve Clarke et Rachel Goswell (Slowdive). L’album a été conçu en famille avec la volonté de proposer une pop à la frontière des époques, où un Pink Floyd croiserait un Morcheeba. Nous sommes maintenant parti pour décortiquer les douze titres composant le premier essai du groupe, nommé éponymement The Soft Cavalry.
L’album débute par Dive, une ballade pop aux sonorités influencées par Pink Floyd. Les guitares ainsi que la mélodie vocale semble tout droit sortir de The Darkside of the Moon ce qui pour le coup donne un amuse bouche très satisfaisant à cet album. C’est joliment composé et interprété, le mixage est assez équilibré. Qu’on se le dise tout de suite, ne vous attendez cependant pas à du minimalisme musical dans cet album, The Soft Cavalry a beau être un duo, les instruments sont multipliés dans cet album : guitares, basse, batterie électronique (mais pas assourdissante), voix, choeurs… La volonté est de créer une ambiance nous donnant envie de planer avec la musique.
Et c’est quelque chose qui est pour le coup réussi sur l’entièreté de l’album. The Soft Cavalry fait parti de ces albums que l’on écoute allongé dans l’herbe, casque dans les oreilles pour juste profiter pleinement de la légèreté de la musique. Cette pop ambiant alterne avec des sonorités trip hop ou plus rock. Le spectre est plutôt large, rendant l’écoute agréable et jamais redondante. The Velvet Fog est un très bel exemple d’une pièce rock du répertoire du groupe réussie avec brio, avec sa mélodie catchy et sa guitare efficace.
Par contre si vous n’aimez pas les effets, la réverb et le delay à outrance, passez votre chemin. The Soft Cavalry vous plonge dans une sorte de bulle de confort toute cosy mais qui pourra sembler trop propret par moment. Il manque peut être le morceau qui détonne véritablement dans l’album. La guitare cède sa place au piano sur la moitié de l’album, donnant des couleurs sonores différentes a l’album et pour le coup, ce sont peut être les morceaux les plus redondants au final, dommage car encore une fois, tout fonctionne sur la partition. On notera tout de même Careless Sun qui propose de belles variations tout du long du morceau, avec notamment une utilisation de vocoder sur les différentes voix.
Mes coups de cœurs de l’album :