Le mois de Mars vient de se finir, est il est temps pour nous de faire un petit points sur les albums sortis ces trois derniers mois, dont nous n’avons pas eu le temps de parler plus longuement.
Fling or Die de FLING
Et si David Bowie et T.Rex avaient eu un bébé qui aurait maturé de son côté jusqu’à maintenant ? C’est ce que propose les petits gars de FLING avec leur premier album Fling or Die. La volonté ? Proposer une pop alternative teintée de sonorités psyché et 70’s. C’est après quelques démos que le groupe de Bradford arrive aujourd’hui avec leur premier effort musical, disponible via Dance to The Radio mais aussi sur toute les plateformes digitales actuelles. De notre côté, nous sommes tombés en amour pour ce groupe british qui sonne, propose des mélodies catchy, et dont nous espérons voir très bientôt en concert en France ou en Angleterre un de ces jours.
Lettre Infinie de -M-
Difficile de passer à côté du nouveau -M- en ce début d’année. Que ce soit les singles sorti et passant en boucle à la radio, ou l’ensemble des médias où le chanteur a fait la tournée. Lettre Infinie est un album très intimiste du chanteur. Entre morceaux funk et chansons minimaliste, nous n’avons pas été conquis totalement par l’album. Cela ne nous a cependant pas empêché de prendre nos billets pour revoir Mr. Chedid, qui sera pour nous notre cinquième fois avec l’artiste. Nous sommes d’autant plus curieux que la setlist s’annonce géniale, mais avec un -M- seul comme peut être sa corde de guitare.
Circuits de Chris Potter, James Francies, Eric Harland et Linley Marthe
Après deux éditions de Jazz in Marciac et une édition de Jazz en tête, nous sommes devenus de plus en plus exigent lorsqu’un nouvel album pointe le bout de son nez. Mais lorsque l’on voit une telle formation autour d’un projet commun, nous ne pouvions qu’être séduit ! Circuits est pour nous au final la plus belle synthèse du jazz moderne que nous pouvons avoir aujourd’hui, un album sans concession, où l’influence de l’ensemble des musiques existante sont présents, des compositions de qualité sublimée par des musiciens au sommet de leur niveau. Nous avions eu la chance de voir James Francies et Eric Harland ensemble sur la scène de La Maison de la Culture et l’alchimie fonctionne toujours autant ! Et que dire de Linley Marthe et ses lignes de basse groovy à souhait. Chris Potter nous fait encore fois également le plaisir de déguster et d’engloutir des solos monstrueux de son côté.
Feral Roots de Rival Sons
Vous pensiez que le revival vintage rock 70’s datait de Greta Von Fleet, ahlala… Rival Sons, c’est LE groupe rock immanquable de ces 10 dernières années. Cette années ils sont revenus en force avec Feral Roots, un album qui allie leur puissance sonore avec des mélodies toujours aussi accrocheuses. Le chant de Thomas Flower est toujours aussi impeccable, et la guitare de Scott Holiday est folle. Feral Roots est un album dans la lignée de ce que sait faire le groupe, et ils le font bien ! On ne compteras pas le nombre de sonorités fuzz différentes présentent sur l’album. De notre côté, nos coups de coeurs ont été du côté de la ballade épique Feral Roots et du très groovy Stood By Me.
Live in London de Shaolin Temple Defenders
Nous vous avions parlé il y a un peu plus d’un ans des bordelais de Shaolin Temple Defenders. Le groupe nous avait même fait l’honneur d’une interview à l’occasion de leur passage au festival Electric Palace de Clermont-Ferrand. C’est donc avec un album live issu de cette tournée que le groupe s’illustre aujourd’hui. Et si il y a bien un album à posséder, représentant au mieux le groupe aujourd’hui et sa soul dynamique teinté de funk, c’est bien celui-ci ! Un live à ne pas manquer, plutôt bien mixé, et qui démontre la puissance en concert du groupe.
American Love Call de Durand Jones & The Indication
Pour conclure cette selection, on va voir du côté de la soul retro-moderne avec Durand Jones & The Indication. Si il y a un album dans le genre à posséder en ce début d’année, c’est celui-ci qu’il vous faut ! Le groupe nous venant de l’Indiana propose une soul inspirée de tout ce qui est sorti dans ce genre, l’a digéré, et se promène entre les influences, de la Motown à Stax, que ce soit par la présence des cuivres comme des cordes. Bien entendu, le second aspect marquant du groupe c’est ce jeu sur deux voix, qui donne cette variation de couleur entre les morceaux. Un vrai immanquable !