Et oui, le festival touche déjà à sa fin ! après une semaine rythmées aux courts métrages, le temps est venu de récompenser les meilleurs d’entre eux. En attendant le verdict final, nous donnons notre propre palmarès, à coup de Danger Zone Awards !

Avant de commencer, quelques précisions s’imposent. Il faut tout d’abord savoir que nous n’avons pas vu l’ensemble de la compétition. faute d’avoir essayé, l’emploi du temps n’a pas été propice pour voir l’intégralité de ceux-ci. Ce classement est donc personnel et se propose d’être un reflet de notre expérience du festival cette année !

Compétition Nationale :

Grand Prix : Diversion de Mathieu Mégemont

Nous donnons le grand prix à Diversion tout d’abord car le cinéma de genre même dans le court métrage est sous représenté cette année et il est, comme nous en avions parlé ici, une véritable œuvre totale qui nous a marqué et qui est resté encore aujourd’hui dans nos esprits.

Prix de la Meilleure Musique Originale : La Chanson de Tiphaine Raffier

Pour le coup, la composition de La Chanson est aussi plaisante que variée, proposant des chansons composées pour l’occasion qui amusent autant qu’elle restent en tête, et le reste de l’ambiance sonore sait être présente tout en restant inhérente à la narration.

Prix de la meilleure première œuvre de fiction : Claude Libre de Thomas Buisson

Nous vous en avions parlé en détail à l’occasion de notre interview réalisée avec Thomas Buisson et Romain Léger, mais Claude Libre fait parti des grands court métrage de cette sélection ! Il possède une justesse d’écriture, de réalisation, et un équilibre assez rare.

Mentions Spéciale : Fatiya de Marion Desseigne Ravel, Tigre de Delphine Deloget, Moi votre ami de Camille Polet

Pour les mentions spéciales, nous avons voulu mettre en avant les « coming-of-age » films Fatiya et Tigre avec leur thématique de recherche d’acceptation dans la société, mais aussi le très touchant Moi Votre Ami.

Loupé de l’année : Tomber de Benjamin Vu

Compétition Internationale :

Grand Prix : Detainment de Vincent Lambe

On a beau réfléchir, rien à faire. Detainment est une des plus grosses claques de cinéma que nous avons pris au festival. Que ce soit par son aspect terrifiant, son jeu d’acteur, son montage, tout est fort dans ce film. Un film marquant qui nous terrifie encore plusieurs jours après l’avoir découvert.

Prix du meilleur film d’animation : Roughhouse de Jonathan Hodgson

En terme d’animation, Roughhouse fait parti des très belles surprises de la compétition. Le film arrive à nous transporter dans son époque et son Angleterre punk comme rarement vu !

Mention Spéciale : Yousef de Mohamed Hossameldin, Tail de Hu-Jung Kim, Last Days of the Man of Tomorrow de Fadi Baki

Cette fois, c’est trois films que nous avons voulu tout de même mettre en avant. A commencer par le poignant Yousef qui nous transporte dans une Italie malheureusement encore trop raciste… Tail nous a proposé une vraie plongée dans l’espionnage nord-coréen, tandis que Last Days of the Man of Tomorrow est un bijou de mockumentary comme nous adorons les savourer !

Loupé de l’année : To Plant a Flag de Bobbie Peers

Toute catégories confondues :

Prix du meilleur film d’animation francophone : Egg de Martina Scarpelli

Un court métrage d’animation documentaire autour de l’anorexie. C’est avec ce concept que Egg de Martina Scarpelli s’impose pour nous comme le meilleur film d’animation francophone. Un film qui nous a touché énormément, notamment par tout cet aspect très visuel et sensoriel en même temps de la réalisation couplée à la voix off. Un autre court métrage marquant de cette sélection.

Prix du rire « Fernand Raynaud » : Mort aux Codes de Léopold Legrand

En terme d’humour, Mort aux codes nous a vraiment plu avec son concept/gimmick autour des codes d’accès. Un film qui était plutôt rafraichissant !

Prix du meilleur film documentaire : Me Vas a Gritar? de Laura Herrero Garvin

Ce portrait d’une étudiante mexicaine passionnée par le catch dans un mexique où la violence de la société machiste se fait ressentir à tout moment nous a vraiment touché, avec un point de vue au final très engagé et très intéressant !

Pour savoir le palmarès final de cette 41e édition du Festival du Court Métrage de Clermont-Ferrand, rendez-vous ce soir sur Twitter (@antoinerp). Pour les plus patients, nous vous proposerons un compte rendu de la cérémonie de remise des prix lundi !

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Une réponse à « Notre palmarès du 41e Festival International du Court Métrage de Clermont-Ferrand »

  1. Avatar de Teddy de Ludovic et Zoran Boukherma | Danger Zone

    […] nos salles faiblement éclairées. Un film faisant suite au très sympathique court métrage La Naissance d’un Monstre (Clermont Film Fest de […]

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