Danger Zone a eu l’occasion d’écouter en avant-première le premier album de Calva Louise ! Nous vous en parlons dès maintenant !
Nous avions laissé le trio alors qu’un premier single sortait avec déjà de grandes ambitions : proposer un rock sans contrainte, influencé par diverses époques et styles, sans aucun filets. Un an plus tard, le groupe à tourné et tourné sur l’île, trouvé une maison de disque, enregistré un album et tourné plusieurs clips. Le résultat est Rhinoceros, un dix titres véritable manifeste de la musique du groupe. Le nom de l’album est d’ailleurs une référence à la pièce de théâtre de Ionesco, une autre référence de la parentalité, en partie, française de l’album et du groupe. Allons maintenant nous plonger dans les dix titres de l’album.
Avec I Heard a Cry en ouverture, la messe est dite : un gros riff de guitare, doublé par une seconde bourrée d’effet jusqu’à donner l’impression d’avoir affaire à une cornemuse. Les chœurs de Jess arrivent, le tout appuyé par la batterie et la bass de Ben et Alizon. Ce mix de riff, teinté de pop et d’énergie punk est tout simplement l’identité de Calva Louise et ils le montrent en seulement quelques secondes. Au delà de ce manifeste post-punk et post-britpop, le trio à pour volonté de proposer un album complet et varié, montrant l’étendue et le champs de possibilité du groupe musicalement.
Rhinoceros n’a pas de concept, c’est une explosion de nos idées et de nous mettant le meilleur de nous-même. La musique est notre façon de traduire ce que nous n’arrivons pas à écrire autrement. Jess Allanic
C’est ainsi que l’on se retrouve rapidement à entendre Tug of War, ajoutant à la rage et l’efficacité du groupe un véritable sens des mélodies et des harmonies, notamment avec ces chœurs qui viennent ajouter toute la subtilité au titre. Après le déjà classique Outrageous, arrive l’étonnant No Hay. Avec son clin d’œil au Venezuela avec des paroles en espagnol. Getting Closer et sa guitare psychédélique a souhait retentit par la suite. Un morceaux que nous aimons tout particulièrement depuis que nous avions découvert le groupe il y maintenant un peu plus d’un an.
Par la suite de son album, Calva Louise sait également montrer tout un talent mélodique en proposant des morceaux qui, non sans énergie, propose des mélodies catchy rentrant en tête. C’est notamment le cas de Wondertale et de Down the Stream. Le titre séparant ces deux morceaux, Cruel Girl, illustre parfaitement une autre influence du groupe, cinématographique cette fois. En effet, l’ensemble de ce Rhinoceros est en fait une immense bande son pour un film de Edgar Wright. Difficile de ne pas voir par exemple dans ce titre une scène d’action tirée de Scott Pilgrim Vs The World ou d’une course poursuite effrénée de Baby Driver. L’album se clôture par Out of Use, un morceau qui ferme très efficacement l’album, avec cette montée en pré-refrain avant d’exploser dans un riff fuzzy et festif.
Mes coups de cœurs de l’album :