Et si vous cherchez pour la fin d’année un album pour se réchauffer au pied de la cheminée ? Le duo Wood Peaks propose aujourd’hui leur premier album homonyme, entre mélodie folk et paroles catchy. Qui de mieux pour en parler que le duo lui-même? Nous avons eu l’occasion de leur poser quelques questions !

 

 

Comment est né le projet ?

Le projet est né d’une influence commune pour la simplicité et l’honnêteté des morceaux piano-voix ou guitare-voix qu’on pouvait trouver dans certains albums et certains spectacles et, d’un ras-le-bol du manque de sens dans la musique qu’on jouait. On s’est rendus compte que la musique n’était pas une fin mais juste un moyen de dire les choses. On n’avait pas l’intention de jouer ensemble au début, ayant déjà des projets musicaux chacun de notre côté mais ça s’est imposé à nous par le sens.

Vous avez débutés en proposant tout d’abord sur vos réseaux avec différentes reprises de titres connus. Quel a été le choix de débuter par cette voie avant de commencer à écrire ?

On a commencé par les reprises pour ne pas perdre de temps, le processus créatif demandant du temps. On a remplacé les reprises de notre set par des compositions petit à petit. C’était aussi pour susciter l’intérêt des gens, une façon de présenter notre univers et notre façon de faire. Même si on reprenait des grands standards sans trop les dénaturer, il y avait beaucoup de nous dedans. Ça annonçait déjà la couleur de Wood Peaks qu’on avait déjà en tête.

Comment s’est déroulé le processus de composition ?

On part toujours de quelques notes ou de quelques accords proposés soit par l’un soit par l’autre. On développe cette idée pour structurer une ébauche de morceau. Une fois que l’on a cette base, on essaye d’en trouver le sujet selon nos ressentis, il y a une forme de contrainte là-dedans, on est obligés d’être à l’écoute de nos émotions et de ne pas les cacher. Ensuite on écrit les paroles pour qu’elles racontent une histoire basée des expériences de vie, notre musique est figurative. Pour finir, on arrange pour que chaque instrument serve au mieux le morceau. La guitare a plus un rôle percussif, le piano est là en tant qu’instrument mélodique et faisant des contre-chants et les voix doivent être parfaitement accordées. On travaille la plupart du temps avec des choses que l’auditeur n’entend pas consciemment mais qui font toute la différence. La plus grosse difficulté, c’est de servir seulement la musique et non soi-même. Ça demande de mettre son ego de côté.

Vous avez décidé d’enregistrer à la maison votre album, pourquoi ce choix ?

Ce n’est pas tout à fait vrai. L’album a été enregistré au Conservatoire d’Evreux, un ancien cloitre reconverti en lieu de musique. On a loué un studio mobile mais effectivement, on l’a enregistré tout seul, on avait besoin d’un piano à queue et de l’acoustique particulière de la pièce. En revanche, il a bien été mixé à la maison. On a appris très tôt à se débrouiller tout seul parce qu’on s’est rapidement retrouvés face à l’incompréhension de nombreux partenaires professionnels. On a des problématiques pas si communes que ça finalement. Les solutions proposées étaient donc souvent stéréotypées et ne nous convenaient pas du tout. On a donc gardé la main sur le projet étant les plus à-mêmes de retranscrire ce qu’on voulait. Certains choix sont ambitieux, on voulait tenter des choses.

 

Y a-t-il un morceau dont vous êtes particulièrement fiers ?

On est fiers de tous nos morceaux parce que c’est eux qui ont réussis à ressortir de notre critique sévère. Plusieurs morceaux ont été redéconstruits, retravaillés ou non utilisés. Chaque morceau est unique et raconte nos vies. Mais si on devait en choisir un, ça serait Underwater parce que c’est celui où il se passe le plus de choses. Il est tumultueux et passe par plein d’émotion, tantôt calme, tantôt tourmenté. Il exprime la persévérance, qu’il ne faut rien lâcher et que c’est nous qui avons le contrôle de nos vies et de ce qu’on en fait.

Quel le plan pour la suite ?

On veut présenter notre projet et notre univers partout. La prochaine étape immédiate est donc le démarchage des salles et des festivals. Ça commence a être difficile seulement à deux avec la montagne de choses à gérer et à faire.

Encore un grand merci à Wood Peaks d’avoir pris de leur temps pour répondre à nos questions ! Nous vous invitons bien entendu à aller écouter leur album qui est une belle réussite, plein de sensibilité et de sincérité. Un album qui fait bon écouter pendant les fêtes, avec un bon chocolat chaud. Quant à nous, nous vous donnons rendez-vous très bientôt pour la suite !

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