Le mois de septembre et d’octobre sont chaque année synonyme de nouvelle série dans le paysage télévisuel américain. Pour la première fois, Danger Zone vous propose sa petite liste de séries à suivre en ce début d’année !
Attention, je ne parlerais ici que de nouvelles séries. Pour les séries ayant déjà passé le cap de la premières saison feront l’objet d’un top/flop lors en fin d’année. Pareil pour les production Netflix (les séries sortant d’un seul coup) qui auront leur propre article aussi.
Les immanquables
The Deuce – David Simon
The Deuce est surement un des projets les plus compliqué à produire de ces dernières années. En gestation depuis plusieurs années le génial David Simon, à qui l’on doit parmi les plus grands chef-d’oeuvre de la série télévisuelle. Grâce à l’aide de James Franco et Maggie Gyllenhall la série peut se produire et débute le tournage de sa première saison en octobre 2015. C’est donc pas moins de deux ans après son tournage que cette première saison de The Deuce arrive à nous.
The Deuce prend place dans un New York des années 70 en pleine révolution sexuelle. Des prostituées au débuts du cinéma pornographique, la série nous propose, avec une narration chorale comme l’on trouve toujours chez Simon, de suivre plusieurs personnages à cette époque. Le format est classique à HBO, avec des épisodes d’une durée de 50 minutes.
The Deuce est cru, sexuel, funk, mafieux et propose tout ce qui fait la saveur d’une série made by HBO, mais pas que. En effet, comme dans chaque série de David Simon, il faut voir au bien au delà de la forme de la série. j’aurais d’ailleurs l’occasion d’en reparler autour de Treme, mais concernant The Deuce, un véritable parallèle est fait entre la société de l’époque et celle actuelle. La série est en plus bien mise en scène et doté d’une excellente bande son. Un immanquable de ce début d’année.
The Good Doctor – David Shore
Dans le milieu de la série télévisée, le nom de David Shore est peu cité. Pourtant, le monsieur est le créateur de l’une des plus grandes séries médicales jamais faite : Dr House. Pour ma part, cette série est véritablement fondatrice dans mon amour de la série télévisée, et est une des premières série que j’ai suivi sur le rythme de la diffusion américaine et non française. Le voir de retour dans une nouvelle série médicale était déjà un événement en soi.
The Good Doctor raconte l’arrivée du jeune chirurgien Shaun Murphy (Freddie Highmore), autiste, au sein de l’hôpital de San Jose. Bien entendu, son autisme sera perçu d’un œil un peu critique par ses collègues. La série propose comme la plupart des séries dites drama un format de 40 minutes.
The Good Doctor, sur son aspect purement sérielle fait vraiment un bon café. Si la réalisation reste plutôt classique, on retrouve très rapidement le montage et l’utilisation de musiques caractéristique à David Shore. Mais le véritable élément convaincant de la série est Freddie Highmore. Tout juste sorti de Bates Motel (une série que je recommande cent fois), l’acteur propose en seulement deux épisodes une excellente performance toute en subtilité, et tout son jeu de toc propre à l’autisme marche véritablement. Il n’y a plus qu’espérer que la série reste sur les rails et ne dérive pas sur des romances inutiles, problème récurrent dans le monde de la série médicale, et ce sera du tout bon !
Ducktales (2017) – Disney XD
Depuis sa création, Disney XD nous a proposé quelques séries plutôt sympathiques depuis quelques temps. Star Wars Rebel reste plutôt sympathique, la nouvelle série Mickey Mouse est une petite merveille, et la chaîne à proposé des rediffusion d’excellentes production tel que Gravity Falls ou Phinéas et Ferb.
Ducktales, c’est les aventures de Donald, Picsou et du trio Riri, fifi et loulou, mais également Webby. La série est divisée en épisode de formats de 18 minutes, habituel chez Disney, mais le pilote est un vrai long épisode d’une petit heure.
Reprenant le style d’animation 2D de la série Mickey Mouse, Ducktales est sublime est fourmille de petits détails. La bande a picsou fait parti de ces séries d’animations qui ont fait mon enfance et la retrouver ainsi est vraiment sympathique. Je vous conseille d’ailleurs de mater la série en anglais car on retrouve un cast parfait, avec notamment David Tennant, Danny Pudy ou encore Ben Schwartz. Une série d’animation pour les grand enfants à voir d’urgence !
Séries prometteuses
White Famous – Tom Kapinos
Tom Kapinos est le gars que les gens connaissent soit pour Californication soit pour Lucifer. Pour le coup, je vous conseille plutôt de regarder Californication qui est pour moi une des grandes séries sorties chez Showtime et qui a contribué véritablement à la démocratisation de toute la mouvance sex, drugs, rock n roll dans le monde de la série tv américaine. Californication était également une des premières séries moderne à véritablement parler du monde d’Hollywood (avec Entourage) et plus globalement du show-biz non pas de façon rétrospective mais actuelle.
White Famous, raconte la vie de Floyd Mooney, acteur afro-américain qui se retrouve tiraillé entre ses petits rôles, de grandes opportunités de carrière, et sa vie familiale. Concernant le format, nous somme sur une durée de 30 minutes par épisodes.
Ayant vu le pilote un peu en avance, je peux déjà vous dire que White Famous, si elle possède le temps de se poser, peut être une belle réussite. Jay Pharaoh, venant du SNL, crève complètement l’écran, et le rôle de Jamie Foxx dans la série (jouant lui-même) et une bonne contre balance pour créer des joutes de dialogues entre les deux plutôt dynamiques et promettant de belles poilades dans le futur.
Ghosted – Tom Gormican
Tom Gormican est un parfait inconnu dans le milieu de la série télé. Le seul truc que l’on connait de lui, c’est la moyenne comédie That Akward Moment, qui était plutôt oubliable. La série est diffusée sur la FOX, qui a su depuis quelques années renouveler sa grille de programmation, en proposant des séries tel que New Girl, Gotham ou encore Lucifer.
Ghosted, raconte les péripéties d’un duo que tout séparent face à différentes situations paranormales. Le format est celui d’une sitcom, donc 22 minutes.
Le gros intérêt de la série, c’est le duo sur lequel elle se repose. En effet, lorsque vous mettez dans la même pièce Craig Robinson et Adam Scott, des étincelles d’humour se font immédiatement. Ce sont deux acteurs que j’aime beaucoup de par leur humour, et les voir réunis dans un projet qui en plus parodie la science-fiction m’a totalement conquis. Difficile cependant de se faire une idée totale de la série avec un seul épisode, du coup la série doit convaincre encore, notamment sur l’aspect scénaristique.
Young Sheldon – Chuck Lorre
Alors on va l’annoncer tout de suite : je déteste The Big Bang Theory. Elle est selon moi, le pire de ce que la sitcom a pu sortir depuis très longtemps. elle est mal écrite, caricaturale au possible, poussive, et pas drôle. Pourtant, cette série à un gros succès, ce genre de succès qu’on ne comprend pas (je parle de toi oui One Three Hill), au point où un spin-off arrive sur nos écrans.
Young Sheldon raconte l’enfance de Sheldon Cooper sur ces terres natales du Texas lorsqu’il arrive au lycée, en étant pourtant âgé de 9 ans. La série conserve le format de 22 minutes mais se sépare des rires enregistrés, grand classique de la sitcom.
Le pilote de la série vient d’être tout juste diffusé, et pour le coup, j’ai été plutôt séduit par la série. Jim Parsons fait un bon boulot en tant que narrateur, et l’interprète de Sheldon jeune semble plutôt convaincant. Mais c’est bel et bine le ton de la série qui m’a semblé vraiment original et prometteur. Young Sheldon est en réalité une série familiale, racontant ainsi comment la famille Cooper vit à cette époque, et je trouve que le portrait retranscrit lors de ce premier épisode est plutôt beau. A noter une musique des années 80 aux petits oignons et Young Sheldon pourrait être la belle surprise de cette année !
The Orville
La science fiction et moi, ça a toujours fait 1. Quand Seth McFairlane décide de toucher au genre, on ne peut que être séduit. McFairlane, c’est le gars derrière quelques trucs inconnus comme The Griffins, American Dad ou encore des films tel que Ted. C’est donc une des premières fois que le monsieur s’attaque à une série télévisée dites live.
The Orville est l’histoire de l’équipage du vaisseau portant ce même nom, flottant dans la galaxie et effectuer différentes missions. Malgré l’aspect comique de l’ensemble, la série est sur un format de 40 minutes.
Avec maintenant quelques épisodes, la série semble installée pour au moins cette saison. Autant le dire tout de suite, peu de chance que la série survive longtemps, les audiences étant en chute libre avec une perte en 4 épisode de plus de 50% de son audience. Pourtant, la série réussi plutôt bien son pari de proposer un pastiche intelligent de Star Trek (période original series et New Generation). Inégal, mais rafraîchissant tout de même.
Star Trek Discovery
Je suis fan de Star Trek, et ce depuis tout petit. Je me souviens enfant avoir déjà regardé à l’époque les premiers films, et la série originale. Lorsque on m’a annoncé une nouvelle série télévisée, la première depuis Star Trek entreprise, j’étais plutôt impatient. J’ai du d’ailleurs prendre ce mal en patience car la série à été difficile à mettre au monde. Mais plus de deux ans après l’annonce de sa mise en chantier, Discovery est enfin arrivé !
Star Trek Discovery se place a peine une décennie en amont des événements de Star Trek. L’histoire se focalise sur le personnage de Michael Bunham, premier officier à bord du USS Shenzhou. La série adopte un format habituel d’une quarantaine de minute.
A contrario d’autres séries de Star Trek, celle-ci adopte une narration non pas par épisode mais avec une véritable composante feuilletoniste, ce qui est plutôt original. Le second point qui fait plaisir, c’est les moyens mis en place dans la série. La production design est complètement folle et même si le design des Klingons peut paraître comme une hérésie, je trouve que l’ensemble à de la gueule. Par contre, la série reste à convaincre en terme de traitement de son univers, et de proposer des épisodes à la portée un peu plus symboliques et philosophique, car pour le moment, l’ensemble parait un peu plat.